Nouveaux outils de recherche sur les insectes vecteurs Infravec2 : Ressources gratuites de lutte contre les maladies transmises par les arthropodes

Réseau financé par l’Union européenne, Infravec2 soutient la recherche sur les maladies transmises par les moustiques, d’autres insectes ainsi que les tiques en mettant gratuitement à disposition des produits et des services pour les recherches sur les vecteurs de maladies En juin 2018, l’équipe d’Infravec2 a dévoilé les nouvelles versions de sa boutique en ligne et de son site Web (https://infravec2.eu), qui proposent de multiples ressources et produits inédits.

Des produits et des services pour les recherches sur les vecteurs de maladies mis gratuitement à disposition des chercheurs

Le projet Infravec2, financé par l’Union Européenne et réunissant 24 institutions partenaires dont le Cirad, vise en premier lieu à relier les installations spécialisées qui font avancer la recherche en biologie des insectes vecteurs, à ouvrir cette infrastructure aux chercheurs du monde entier et à mettre au point de nouvelles mesures de lutte antivectorielle ciblant les principales menaces pour la santé humaine et les industries animales. Le financement de l’UE permet notamment au projet Infravec2 de fournir gratuitement aux scientifiques du monde entier des produits et services de recherche sur les insectes vecteurs.

Une nouvelle boutique en ligne

L’équipe d’Infravec2 propose actuellement de nombreux produits inédits via sa boutique en ligne revisitée, ainsi que de nouvelles options d’accès aux installations. Parmi ces produits figurent des colonies de moustiques, des technologies d’étude des parasites du paludisme chez les moustiques et des combinaisons de moustiques infectés par des arbovirus non disponibles jusqu’à présent. Ce site offre également aux chercheurs l’opportunité de travailler sur différents vecteurs de maladies, dont le phlébotome, au sein d’installations de haut vol.

De nombreux produits inédits

Une des nouvelles colonies de moustiques mise à disposition est celle d’Anopheles atroparvus, une espèce européenne répandue qui a été le principal vecteur du paludisme humain jusqu’à la déclaration d’éradication de la maladie en Europe en 1975. Le site propose aussi une nouvelle technologie d’étude de la transmission par les moustiques de Plasmodium falciparum, le parasite responsable du paludisme humain. Les chercheurs peuvent ainsi expérimenter l’effet de médicaments et de composés anti-moustiques potentiels via un test spécial d’alimentation sur membrane. Le catalogue de produits du projet Infravec2 présente également de nouvelles combinaisons de moustiques infectés par des arbovirus, à l’instar du moustique commun Culex pipiens infecté par le virus Usutu.

De nouvelles options d’accès à des installations de recherche exceptionnelles

Enfin, le site du projet s’est récemment enrichi d’options d’accès à des installations de recherche exceptionnelles permettant aux scientifiques de mener à bien leurs expériences sur des insecticides ou des infections vectorielles, dont la plus grande au monde à conserver des colonies de phlébotomes vivants. Les chercheurs pourront ainsi réaliser des expériences jusque-là impossibles sur la biologie fondamentale des phlébotomes et la leishmaniose.

Publiée : 17/07/2018