Centre de recherche et de veille sur les maladies vectorielles dans la Caraïbe (CRVC)

Le Centre de recherche et de veille sur les maladies vectorielles dans la Caraïbe (CRVC) est le collectif de l'unité ASTRE basé en Guadeloupe. Ses axes de recherche sont "Vecteurs et pathogènes" et "Épidémiologie et anticipation". Il s'adosse au réseau caribéen de santé animale CaribVET.

Une recherche d'excellence sur les maladies vectorielles

Les deux grands axes de recherche du CRVC sont les suivants :

  • Des vecteurs et des pathogènes: compréhension du dialogue entre le pathogène, son environnement microbiologique, le vecteur et l’hôte pour en déduire de nouvelles méthodes de lutte anti-transmission vectorielle de pathogènes
  • Epidémiologie et anticipation: compréhension des scénarii épidémiologiques dans une approche « Une Santé », incluant la modélisation des risques, mais aussi la veille sanitaire et l’ingénierie des réseaux pour une capacité maximale d’anticipation des risques sanitaires en lien avec les décideurs et les acteurs du secteur public et privé

Ses deux principaux modèles sont la cowdriose, une maladie bactérienne tropicale des ruminants transmise par les tiques, et les flavivirus dont le virus de la fièvre du Nil Occidental (West Nile) transmis par les moustiques.

Une référence mondiale en diagnostic

Laboratoire mondial de référence OIE (Organisation mondiale de la santé animale) pour la cowdriose, il fournit une expertise de diagnostic et de conseils vis-à-vis de cette maladie. Il remplit son mandat de laboratoire de référence en fournissant les réactifs et modes opératoires ainsi qu’un appui technique pour la mise en place des diagnostics sérologique et moléculaire dans les pays demandeurs.

C'est aussi un laboratoire régional de diagnostic pour l’Influenza aviaire et le virus de la fièvre du Nil Occidental dans la Caraïbe. Il fournit, de plus, un diagnostic pour d’autres maladies telles que la maladie de Newcastle, les pestes porcines, l’influenza porcin, la diarrhée épidémique porcine  et les maladies à tiques, telles que l’anaplasmose, la babesiose et les ehrlichioses.

Sur ces principales maladies, le laboratoire diffuse des protocoles, du matériel biologique, et réalise du transfert de technologie dans la Caraïbe via l’animation de séminaires techniques.

Des installations de haut niveau

Les infrastructures dont dispose le CRVC comprennent 260 m² de laboratoire, 110 m² d’animaleries, un centre de ressources biologique (MiVeC) de 50 m² et de 310 m² de bureaux avec une capacité d’accueil de 30 personnes. Elles se divisent en :

  • un laboratoire de culture cellulaire de niveau de sécurité 2, 
  • une plateforme de biologie moléculaire, 
  • une plateforme de sérologie, 
  • une plateforme de cytométrie
  • un plateau séquençage haut débit (séquenceur de paillasse pour séquençage sans à priori)
  • un plateau de détection moléculaire haut débit (automate d’extraction  +  3 PCR temps réel)

Une infrastructure de niveau 3 de sécurité, pour élargir les recherches et le diagnostic aux pathogènes de quarantaine, sera prochainement opérationnelle avec :

  • un laboratoire,
  • un insectarium,
  • une animalerie pour petits animaux.